Soza : Finissons de déjeuner.

Tony : Je dois vous tirer le chapeau Monsieur Soza. C’est vrai, vous avez tout ce qu’un homme peut rêver.

Soza : Je t’estime Tony. Toi tu es franc du collier. Mais malheureusement, je n’ai pas la même impression avec ton organisation.

Tony : Qu’est ce que vous voulez dire par là Monsieur Soza.

Soza : Et bien je te parle d’Omar Suarez. Ce fumier a été reconnu par mon associé au déjeuner. Il l’avait vu il y a quelques années à New York. Il travaillait pour la police comme indic. Par sa faute, Pito Duval et les frères Ramos, Lino et Chino : prison à vie. Alors qui me dit que tu n’es pas un chivato comme ton ancien ami ?

Tony : Hé, Soza, on va remttre les pendules à l’heure. J’ai jamais baisé un mec une seule fois dans ma vie, sauf si cette cave le méritait bien, tu notes ça ? Sur cette terre, moi je fais confiance qu’en mon manche et ma parole, elle, elle est ferme, l’autre est d’acier. Est-ce que c’est clair ? Cette petite merde qui se balance là haut, moi je l’aime pas, je lui ai jamais fait confiance. Et tout ce que je sais c’est qu’il m’a tendu un piège, qu’il a fait buter Angel Fernandez ce jour là. Mais ça c’est du passé. Je suis ici, lui non. Tu continus avec moi, tu le dis. Si c’est non, tu avances ton pion.

Soza : Je crois que tu me parles du fond du cœur Montana. Mais je me dis en moi-même, ce Lopez, ton patron, il avait plein d’autres chivatos comme lui à son service. Ils ne sont plus ses hommes. Alors justement, je me demande, combien d’autres bavures ce Lopez a faites ? On peut se fier à cette organisation ? A toi de me le dire.

Tony : Franck, c’est un malin. Tu sais, on peut pas lui en vouloir pour cette patate. Parce que c’est un drôle de business faut dire, pas vrai ? Ca, ça arriverait à tout le monde, même à toi, pas vrai ? Alors je vais voir Franck et je lui parle. J’arrange le coup. Je veille à ce que ça marche bien. Tu as ma parole là-dessus.

Soza : Je crois que toi et moi on peut arranger cette histoire, et qu’on fera longtemps des affaires tous les deux. Mais n’oublie pas, et je ne te le dirai pas deux fois : ne m’encule pas Tony. Conseil d’ami, ne m’encule pas.

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