Un site utilisant WordPress

Archive for the ‘Policier’ Category



Verbal Kint : On sait très peu de choses, peut-être qu’il est turc. D’après certains, sont père était allemand. Mais personne ne croit vraiment qu’il existe, car personne ne l’a jamais vu et jamais personne n’a bossé pour lui directement. A croire ce que Kobayashi disait, n’importe qui peut bosser pour Söze. On est jamais sûr. C’était tout son pouvoir. Le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi, ça été de faire croire à tout le monde qu’il n’existait pas.

Mais il y a une histoire qu’on m’a raconté, une histoire que moi je crois, qui s’est passé quand il était en Turquie. Il y avait une bande de hongrois qui voulaient leur propre organisation. Ils avaient pigé que pour prendre le pouvoir, il y avait pas besoin de flingue, ni de pognon, ni d’être nombreux, il suffit de la volonté d’oser faire ce que les gars d’en face n’oseront pas. Au bout d’un moment, ayant un peu établi leur réseau, ils s’en sont pris à Söze. Lui débutait à l’époque, il trafiquait de la dope à Ankara.

Les hongrois ont débarqué dans sa baraque l’après midi pour lui piquer son territoire. Ils n’ont trouvé que sa femme et ses gosses à la maison, ils ont décidé de l’attendre. En rentrant chez lui, Söze trouve sa femme violée et ses enfants hurlant de peur. Les hongrois savaient que c’était un dur, qu’il fallait pas rigoler avec lui. Ils lui ont montré qu’ils étaient pas là pour plaisanter. Ils lui ont dit qu’ils voulaient son territoire, et tout son business. Söze a regardé lentement les visages des membres de sa famille. Ensuite, il a montré à ces hommes volontaires ce que c’était la véritable volonté. Il leur a dit qu’il préférait voir toute sa famille morte à ses pieds plutôt que de céder à leur chantage. Il a laissé repartir le dernier hongrois.

Il a attendu que sa femme et ses enfants soient enterrés, alors il s’est occupé du reste de la bande. Il a buté leurs mômes, il a buté leurs femmes, il a buté leurs parents et les amis de leurs parents, il a foutu le feu à leurs baraques, et aux magasins où ils bossaient. Il a buté les mecs qui leur devaient du fric. Et là-dessus il s’est envolé…

Image, texte, vidéo etc :    © Metro-Goldwyn-Mayer    Tous droits réservés.

Reservoir Dogs – Mr White Vs Mr Blonde

juin 7, 2010 Author: admin | Filed under: Policier, Thriller

Mr Blonde : Allons les gamins, arrêtez de vous disputer, sinon y en a un qui va pleurer…
Mr Pink : Mr Blonde ! Ce con m’a foutu des coups de pieds… Où t’étais passé ? Je te croyais mort… Hé tu vas bien ? Tu sais ce qui est arrivé à Blue ? On savait pas ce qui s’est passé pour toi et Blue et on se demandait si… Mais alors parle ! Tu sais, Brown est mort, Orange a une balle dans le ventre…
Mr White : Ta gueule, ta gueule ! T’as peut être intérêt à parler, sal con, parce qu’il y a des tas de merdes qui sont pas nets. On est déjà à moitié dingues, alors on a autant besoin d’un autre dingue que d’un coup de marteau sur la tête…
Mr Blonde : D’accord, parlons…
Mr White : On pense qu’il y a une balance qui nous a donnés.
Mr Pink : Ca je le garanti qu’on a été balancés
Mr Blonde : Pourquoi vous dites ça ?
Mr White : Tu demandes ça pour nous faire marrer?
Mr Pink : Ecoute, je crois qu’on est pas en sécurité ici.
Mr White : Non, il est pas sûr du tout cet endroit, il faut se barrer, viens avec nous.
Mr Blonde : Non, personne va se barrer.
Mr White : Pour qui tu te prends enfoiré de merde!
Mr Pink : Nous on se taille !
Mr Blonde : Je serais toi White, je bougerais pas.
Mr White : Va chier, t’es un malade ! C’est ta faute bordel si on est dans la merde.
Mr Blonde : C’est quoi ton problème ?
Mr White : C’est quoi mon problème ? Je vais te le dire: mon problème, c’est un gros putain de problème ! Parce que tu tires comme un vrai malade, et que t’as failli me descendre ?
Mr Blonde : Pauvre con, de quoi tu parles?
Mr White : De ta façon de flinguer ces gens à la chaine ! Dans ce magasin tu te rappelles pas ?
Mr Blonde : Normal, ils ont enclenché l’alarme, alors ils l’ont bien cherché.
Mr White : T’as failli me tuer ! Sal con ! Si j’avais su le genre de mec que t’es, jamais j’aurais accepté de bosser avec toi !
Mr Blonde : Est-ce que tu abois tout le temps, petit roquet, ou est-ce que tu mors?
Mr White : Redis moi ça. J’ai pas bien entendu. tu veux répéter.
Mr Blonde : Est-ce que tu abois tout le temps, petit roquet, ou est-ce que tu mors?
Mr Pink : Oh merde mais vous êtes deux connards ! Calmez vous bordel, mais ça va ! Arrêtez, on est pas à la maternelle ici hein ! C’est moi le seul vrai pro ici ? Mais à vous deux vous êtes pires que des putains de nègres les mecs ! Vous avez du sang nègre ? Ils sont comme vous, ils disent tous qu’ils vont se faire la peau !
Mr White : Tu l’as dit toi même que tu voulais le flinguer !
Mr Pink : Pédé, t’as dit ça?
Mr White : Oui je l’ai dit d’accord, je l’ai dit mais tout à l’heure ! Maintenant ce gars là est le seul à qui je fais confiance.

Zed : Prends ça !
Maynard : *chuchote* Oh oui oh oui !
Butch : Tu le veux ce flingue hein Zed ? Allez ramasse le … Vas-y prends le … Et ben Zed prend le … J’veux que tu l’ramasses … Zed …
Marsellus : Bouge de là Butch …
Zed : Merde, merde !!!
Butch : Ca ira ?
Marsellus : Ca ira pas. Il va me falloir beaucoup de temps pour que ça aille …
Butch : Et maintenant ?
Marsellus : Maintenant quoi ? J’m'en vais te le dire moi quoi … J’appelle deux experts complètement défoncés au crac qui vont travailler nos deux copains. Avec une paire de pince, un chalumeau et un fer à souder. Est-ce que tu m’as entendu espèce de porc ? Je suis très loin d’en avoir fini avec toi. Je vais te la jouer à la flamme bien moyenâgeuse.
Butch : J’voulais dire maintenant, entre toi et moi.
Marsellus : Ah oui ce maintenant là. Entre toi et moi il ne peut plus rien se passer maintenant. Il n’y aura pas d’entre nous. Jamais plus.
Butch : Alors on est quitte ?
Marsellus : Ouais on est quitte. Deux choses : ce que tu as vu ici t’en parles à personne. Ca regarde plus que toi et moi et monsieur l’obsédé sexuel qui va en chier longtemps avant de terminer sa vie d’pédale. Et j’tiens pas à ce que ça s’ébruite. Deuxio : Tu disparais, ce soir. Tu entends ? Une fois loin, tu restes loin, ou j’t'explose la tronche. T’es tricard à L.A. pour la vie d’accord ?
Butch : D’accord.
Marsellus : Tu disparais.