Angela : Viens, je t’attendais… Quelque chose me dit que tu t’es musclé. Moi je le vois. Je t’attendais pour que tu me donnes un bain. Je suis sale une vraie petite cochonne.

Carolyn : Qu’est ce que tu fais ?

Lester : Rien.

Carolyn : Tu te masturbais !

Lester : Mais non.

Carolyn : Je te dis que si !

Lester : Oh et puis merde vas-y tue moi je m’astiquais le manche. Oui, j’étais en train de me tapper une couenne, de me faire mousser le créateur, d’accord ? De faire guili-guili à monsieur Popol.

Carolyn : Oh, tu es dégoutant !

Lester : Désolé, mais certains d’entre nous bénéficient encore d’une libido en état de marche.

Carolyn : Moi aussi.

Lester : Ah oui ? Visiblement il n’y a que moi qui éprouve le besoin d’y remédier.

Carolyn : Ha ! Ha ! Lester je refuse d’endurer ce calvaire. Ce n’est pas un mariage !

Lester : Tu t’es accommodé de ce mariage durant des années parce que t’étais parfaitement heureuse tant que je me la bouclais. Et bien je vais te dire, il se trouve que j’ai changé et ton nouveau mari se branle un coup quand il a envie de baiser vu que tu m’as fait comprendre qu’il ne fallait pas compter sur toi dans ce domaine.

Carolyn : Oh je vois ! Et tu crois que tu es le seul à être frustré sexuellement peut-être ?

Lester : C’est pas le cas ? Et ben qu’est ce que t’attends ? Moi je suis prêt profites-en !

Carolyn : Ne t’avise pas de poser la main sur moi mon vieux, sinon je demande le divorce tellement vite que t’auras même pas le temps de tourner la tête !

Lester : Et pour quel motif ? Je ne suis pas alcoolique, je n’ai pas baisé d’autres femmes, je te maltraite pas, je t’ai pas tapé dessus, je n’essaie même plus de te toucher depuis que tu m’as clairement fait sentir à quel point j’étais inutile pour pas dire encombrant. Mais je t’ai entretenue pendant que tu faisais tes études, et certaines personnes pourraient en conclure que ca me donne droit à la moitié de tes revenus. Sur ce, n’oublie pas d’éteindre avant de te coucher. Bonsoir !